Au 1er trimestre de 2022, on dénombre environ 221 000 postes vacants au Québec. Par rapport au même trimestre de 2021, ce nombre est en croissance d’environ 74 000 (50 %). Toutefois, comparativement au 4e trimestre de 2021, le nombre de postes vacants est en baisse (− 16 000) (voir figure).
Le taux de postes vacants (le nombre de postes vacants exprimé en pourcentage de la demande de travail) au Québec s’est fixé à 5,7 % au 1er trimestre de 2022, comparativement à 4,2 % un an plus tôt (voir figure).
Environ 174 000 (79 %) de ces emplois vacants sont à temps plein, et près de 194 000 (87 %) sont permanents (voir figure). La part des postes qui sont vacants depuis moins de 30 jours a baissé (de 38 % à 29 %) au profit de ceux qui le sont depuis plus de 120 jours (de 31 % à 38 %) (voir figure). Quant aux professions de la vente et des services, leur part dans l’ensemble des postes vacants a connu une hausse (de 24 % à 30 %) (voir figure).
Pour la période visée, l’industrie des services d’hébergement et de restauration se démarque par un taux de postes vacants qui est passé de 6,3 % à 11,5 % (voir figure).
Seule la Capitale-Nationale (7,3 %) affiche un taux de postes vacants plus élevé que la moyenne de l’ensemble du Québec (5,7 %). En revanche, les régions de la Mauricie (3,9 %), de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (4,0 %), du Saguenay–Lac-Saint-Jean (4,7 %) et de l’Estrie (5,0 %) présentent des taux de postes vacants inférieurs à la moyenne de l’ensemble du Québec (voir figure).
La rémunération horaire offerte pour l’ensemble des postes vacants s’est accrue de 4 % entre le 1er trimestre de 2021 et celui de 2022 (voir figure). C’est particulièrement le cas des catégories professionnelles suivantes : les ressources naturelles, l’agriculture et la production connexe (+ 15 %); les affaires, les finances et l’administration; la fabrication et les services d’utilité publique ainsi que l’enseignement, le droit et les services sociaux, communautaires et gouvernementaux (+ 9 %). La hausse de la rémunération horaire des postes vacants est significative dans les régions du Bas-Saint-Laurent (+ 12 %), du Saguenay–Lac-Saint-Jean (+ 13 %), de l’Abitibi-Témiscamingue (+ 10 %) et de la Montérégie (+ 6 %) (voir figure).
Au 1er trimestre de 2022, les 10 principales professions demandées comptaient environ 64 000 postes vacants (près de 30 % du total). Ces professions font essentiellement partie des groupes de la vente et des services, des métiers, du transport et de la machinerie et de la santé (voir figure).